Une appli Smartphone contre l’insécurité des médecins

14 avril 2014 - 13:38,

Actualité

- DSIH | Damien Dubois
Selon l’Observatoire 2013 de la sécurité des médecins, publié par le CNOM1 , les actes de violences envers les médecins ont nettement progressé : 925 en 2013, pour 798 en 2011 ; chiffre le plus élevé depuis la mise en place de l’Observatoire, il y a 10 ans.  En réaction, l'URPS2  Médecins Libéraux du Languedoc-Roussillon lance un système d’alerte par smartphone.

Les généralistes sont les plus touchés par cette insécurité.
Ils représentent 58%  des médecins agressés. Les ophtalmologistes sont les spécialités les plus touchées avant les psychiatres, les gynécologues et les pédiatres. Les éléments déclencheurs restent les mêmes (reproche sur la prise en charge, délais, refus de prescription). Le Nord, la Seine-Saint-Denis et Paris sont les départements les plus concernés. 

Plan d’action du CNOM
Le CNOM lance à nouveau des appels à agir et à porter plainte alors que moins d’un tiers des incidents recensés donne lieu à dépôt de plainte. Pourtant les mesures ont été prises depuis la signature du protocole national de sécurité entre le CNOM et les ministères de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé en 2011 : dans 48 départements, un numéro d’accès direct à la cellule de sécurité départementale destinée aux médecins a été mis en place. De plus, un référent ordinal sécurité et un référent sécurité dédiés ont été désignés dans les services de police et de gendarmerie. Le CNOM agit également sur la prévention avec des supports pédagogiques (vidéo, affiches…) et des formations à l’anticipation des situations génératrices d’agression et au désamorçage des situations délicates.

La réponse du Languedoc-Roussillon
En 2013, l’URPS Médecins-Libéraux du Languedoc-Roussillon s’est engagée à apporter des réponses concrètes, précises et simples aux médecins confrontés à des situations d’insécurité. Elle a donc présenté mardi dernier Cormedal©, une application Smartphone regroupant trois services. Tout d’abord, l’alerte des services de gendarmerie et de police en cas de danger, depuis son téléphone, sans boîtier supplémentaire. Cette application permet également d’informer les médecins des alertes sanitaires sachant qu’il peut lui-même en lancer en cas de patient gravement contagieux. Il facilite également les comptes rendus après les visites pendant les heures de garde, ce qui est une obligation.

1 Conseil de National de l’Ordre des médecins

2 Union Régionale des Professionnels de Santé

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