Comment le numérique peut soutenir l’observance
13 avril 2015 - 11:22,
Actualité
- DSIH, DLDésormais, les médecins n’hésitent plus (pour 42% des généralistes et 52% des spécialistes) à recommander la consultation d’un site web santé. Pour l’anecdote, on notera même qu’ils citent Doctissimo en premier lieu ! Ils sont également 27 à 28% à inviter leurs patients à rejoindre un réseau social. Ils commencent également à s’intéresser aux applications mobiles de santé et objets connectés. Les spécialistes y paraissent particulièrement attentifs qui sont 22% à indiquer qu’ils ont déjà recommandé une appli et 18% pour ce qui concerne un dispositif (tensiomètre, glucomètre, etc.).
Quand on les interroge sur les services qui leur paraitraient pertinents pour améliorer l’observance thérapeutique, ils continuent à privilégier les actions « classiques » d’éducation thérapeutique en face à face avec des médecins ou des infirmières. On observe cependant que l’utilisation d’applications mobiles avec système d’alerte et services de coaching est citée en deuxième ou troisième intention et dispute cette deuxième place à la traditionnelle remise de brochures d’information. On note également que l’arrivée des piluliers électroniques sur le marché n’est pas passée inaperçue. 25% des généralistes interrogés (et autant de spécialistes) y voient un bon instrument d’aide à l’observance. Autres moyens d’accompagnement relevés, les sessions d’éducation thérapeutique par internet ou avec des jeux éducatifs (serious games) paraissent revêtir autant d’intérêt, aux yeux des médecins interrogés, que les suivis de médication en pharmacie d’officine.
(1) Enquête auprès des médecins sur la digitalisation des pratiques médicales. Les Echos Etudes avec Vidal et Meditailing. Questionnaire en ligneadministré auprès de 315 médecins généralistes et 326 spécialistes, du 16 mars au 6 avril 2015