On y découvre que les start-up bénéficient d’un plus grand capital confiance de la part du public sondé que les grands acteurs d’Internet et des nouvelles technologies (Google, Apple, IBM…) quant à leur capacité d’innover. Pour 87 % des répondants, les principales innovations en santé viendront en effet, et sans surprise, des établissements de recherche publique ou (pour 85 %) des entreprises de santé elles-mêmes (laboratoires pharmaceutiques, entreprises de technologies médicales). Les personnes interrogées créditent ensuite (à 77%) les start-up de ce rôle moteur, loin devant les « big tech » (56%).
Que doit apporter une innovation en santé ? Pour 95 % des malades chroniques du panel, elle doit d’abord «faciliter la vie au quotidien avec la maladie». Une demande extrêmement forte à laquelle 52 % des répondants souscrivent totalement. Les startups de la e-santé sauront-elles y répondre ? Oui, si on l’en croit les résultats de ce sondage. Les malades chroniques attribuent en effet une note moyenne de 3,24 / 5 à la capacité des startups françaises à apporter des solutions innovantes au service des patients et/ou des professionnels de santé. Evaluation qui atteint d’ailleurs à 3,9 au sein de la catégorie des chefs d’entreprise ! On remarque enfin, que ce sont surtout les autorités sanitaires qui sont considérées comme les principaux freins aux innovations.
(1) http://www.france-ehealthtech.org
(2) Sondage réalisé du 25 novembre au 7 décembre 2015, auprès d’un échantillon de 1 010 personnes issues du Chronic Panel via une enquête sur le web. Le Chronic Panel de B3 TSI est constitué de 20 000 personnes touchées par une maladie chronique, toutes adhérentes au principe de partage de leurs informations.