Les projets SI-PDS sont en nets progrès
29 mars 2013 - 01:00,
Actualité
- DSIH
La 6ème campagne de revue régionale a mobilisé 355 participants, parmi lesquels un tiers de personnels de direction. Le nombre de projets reste stable, les seules différences par rapport à la 5ème campagne étant causées par les fusions d'établissements, portant à 123 le nombre de projets mutualisés sur un total de 263.
Des responsables de projets concernés et réceptifs
Concernant le déploiement des solutions évaluées, la proportion de blocs fonctionnels terminés s'est sensiblement accrue (34% au lieu de 23%), notamment pour les solutions de prescription. Depuis la 5ème campagne, on ne déplore que 28 projets en difficultés, contre 43, du fait de meilleures relations avec les éditeurs, ou un renforcement de l'équipe projet. Si bien que 85 de ces travaux sont maintenant "terminés", ce qui représente un tiers du portefeuille de projets. La gestion du planning est respectée pour 127 d'entre eux et on assiste même à une anticipation de l'agenda de 11 autres projets, suite à une relance, un changement de stratégie de déploiement, ou une volonté des directions.
Des projets de plus en plus longs
Néanmoins, l'on assiste à un allongement global de la durée moyenne des projets. Le manque de ressources humaines et économiques, la collision de projets, la résistance au changement ou l'éditeur lui-même sont les causes les plus fréquentes de ces retards. Alors qu'au départ, la durée moyenne était de 30,6 mois, le rapport remarque un allongement sensible, jusqu'à 54,6 mois et une progression de 5,8 mois depuis la 5ème campagne. Ainsi, 67% des projets s'étaleront au-delà de l'année 2012.
Une gouvernance plus formalisée
Les porteurs de projets ont en majorité respecté les recommandations de l'ANAP en termes de gouvernance. Ainsi, la quasi-totalité a amélioré son reporting, plus formalisé, et complété le tableau de suivi budgétaire, contre 75% lors de la dernière campagne. Enfin, plus de 68% d'entre eux ont, par une identification et une priorisation des risques ainsi que la mise en place d'un plan d'action, donné plus de rigueur à leur gestion des risques.
Au final, cette campagne montre que, mis à par le problème récurrent de la durée des projets, les établissements de santé répondent globalement au cahier des charges établi par l'ANAP.
P.C/DSIH