Stop à la politique de l’autruche
07 avril 2014 - 21:39,
Actualité
- DSIH | M.V.BA l’occasion du 3ème Congrès National de la Sécurité des SI de Santé qui s’est déroulé au Mans du 1er au 3 avril, Julien Lavesque, Directeur Technique d’Itrust, est revenu sur le top 10 des vulnérabilités, synthèse qui a été élaborée sur la base de plus de 130 audits réalisés sur une période de 5 ans.
A l’aide d’exemples concrets et de retours d’expériences, le directeur technique est revenu sur la cartographie des vulnérabilités. Parmi celles-ci, une non-politique des mots de passe (permettant par exemple de devenir administrateur d’un domaine), une mauvaise gestion des droits (qui autorise un stagiaire à avoir accès à tout), les éléments connectés et/ou partagés (imprimantes, onduleurs, routeurs, scanners) qui peuvent être détournés ou piratés et permettre de voir tout le trafic mail d’une société sans que personne ne s’en rende compte ou encore l’impasse sur les inventaires de matériels ou de logiciels « non stratégiques » mais facilement exploitables.
Les exemples d’intrusions réalisés par Itrust sont simples mais efficaces. On retiendra tout particulièrement la facilité avec laquelle la société a réussi à rediriger vers un mail Itrust tous les documents scannés d’une société ou encore la possibilité d’avoir un accès à la comptabilité et donc aux fiches de paie des salariés du groupe. Des exemples facilement transposables au monde de la santé. On imagine aisément les conséquences si l’objectif d’un hacker ne serait pas d’avoir accès aux simples salaires mais à des données médicales…
Aujourd’hui des outils existent et en amont, il est indispensable de connaitre (mais aussi de reconnaitre) ses faiblesses !
*Source étude Cenzic